lundi 25 novembre 2013

La visite à Urdaibai..

Urdaibai Bird Center..




                  
Le bâtiment..

        L’Urdaibai Birdcenter se situe Dans la réserve de la Biosphère d’Urdaibai, Dans la ville de Arteaga Gautegiz. Ça sert a voir de oiseaux ,mais aussi c’est  un lieu touristique.

 Le vendredi 15 novembre, les classes de 5ème, ont été accueillis au Bird Center par des guides.
 En premier, les guides leurs ont expliqué dans une carte plusieurs choses..
Plusieurs oiseaux migrent de sa zone de nidification à sa zone d’hivernation.
Les oiseaux peuvent pas  migrer avec beaucoup de tempête.





La carte..
                       Cette carte explique la migration des oiseaux,                          les types des oiseaux qu’on peut voir, leur 
                       caractéristiques...         

                       Ils expliquent, que la Biosphère d’Urdaibai est                         un endroit tranquille respecté. Pour cela les                              oiseaux aimes bien ce lieu.ils nous ont dit                               qu’on pourrait voir plusieurs oiseaux:
             -Spatule blanche
                                                                      -La Spatule Blanche
                                                                      -La Garza Real
                                                                      -El Avetoro
                                                                      -etc…


Ensuite on a veut un petit vidéo dans un petit cinéma oiseaux. Un oiseau peut arriver á voler jusqu'à 90 mètres. Mais chaque race vole d'une façon différente selon la saison, les ailes, la grandeur…


Il y a des oiseaux qui migrent à ras du sol et d´autres le font presque dans la stratosphère, aussi il y a des différences de temps en train de voler. La migration se ralentit en août et en décembre. En hiver les oiseaux ne disposent pas de nourriture, donc ils doivent  la chercher.


Après, dans des petits sales avec des télévision ils nous ont expliqué plusieurs choses sur les différents oiseaux…




Le première observatoire
      Un peu plus tard, nous sommes aller           dans  un laboratoire ou observatoire             avec des télescopes et des jumelles.           On a vue son comportement et sa vie…

       Ensuite nous sommes aller a un autre          observatoire plus proche des oiseaux,          mais aussi beaucoup mieux camouflé .        Là on a fait un petit jeu de                              reconnaissance des oiseaux!





Un vidéo :

samedi 2 novembre 2013

L'écosystème des marais à Urdaibai


Les zones humides

Les 12 km de terrains sablonneux à l'embouchure la Ria de Gernika, où se mêlent eaux douces et salées, constituent la zone humide la plus importante d'Euskadi, où viennent se reposer ou hiberner de très nombreuses espèces d'oiseaux a migrateurs rares sur la péninsule ibérique, telles que le héron cendré, le cormoran ou la spatule qui se nourrissent d'animaux enterrés ou semi-enterrés dans le sable ou le limon.
Les marais se forment  par contact continuel et lent entre eaux douces et eaux salées dans les plaines alluviales. Ils constituent, avec les forêts tropicales et les récifs de corail les écosystèmes les plus productifs de la planète.


Ce marais se divise en 3 zones bien distinctes. 




La partie haute, comprise entre Gernika et Murueta / Arteaga où domine l'influence d'eau douce. Les communautés végétales les plus importantes sont les roseaux dans les zones inondées et les prés. 

Les rosières constituent un habitat des plus importants pour la reproduction de certaines espèces d'oiseaux qui trouvent là, nourriture et protection. Leur maintien est donc primordial.(Râle d'eau, Bruant des roseaux, Bergeronnette printanière, Rousserolle effarvatte etc... )
Ces prés ont été gagnés sur d'anciennes zones humides par la construction de digues empêchant l'entrée d'eau salée. Un système d'écluse permettait d'écouler le surplus des  eaux pluviales.
La partie centrale, entre Murueta / Axpe sur la rive gauche et Arteaga / Kanala sur la rive droite. Ici on note une influence marine importante et le marais prend ici toute son ampleur. Les marées conditionnent la vie dans l'estuaire en créant un milieu hostile pour la plupart des plantes. Cependant, un petit groupe a développé une adaptation au milieu qui leur permet d'affronter avec succès la salinité, l'inondation au grés des marées, la mouvance du sol et le manque d'oxygène. La distance du canal central conditionne la distribution des plantes.
  Sur le bord même du canal on trouve exclusivement ou presque,  l'herbe marine, rare et protégée, qui en dehors des grandes marées, reste en permanence sous les eaux.
Puis on trouve des bandes formées par la spartéine marine  et les salicornes.
Un peu plus loin, Halimione portulacoides et limonium vulgare (rare et protégée par la loi) marquent le niveau moyen des marées dans tout l'estuaire.
Enfin, sur les prairies en permanence humides, les joncs et les roseaux, véritable zone de transition entre le marais et la terre ferme, refuge naturel de bien des oiseaux migrateurs mais aussi aire de nidification par excellence de quelques espèces. La protection de cet habitat s'impose donc.
A signaler aussi la présence de quelques arbres supportant un fort degré de salinité et l'inondation temporaire: le tamaris, la saule commun et,  prés de l'influence des eaux douces, l'aulne qui occupe les fondrières. A Busturria, à proximité du marais, on observe également une zone terrestre artificielle composée de dépôts de sable provenant du dragage de la Ria sur d'anciens polders. Cette zone abrite aujourd'hui, 30 ans après sa création, une flore adaptée à un substrat pauvre et sec: lagure ovale, camomille, liseron terrestre, mélilot blanc....
En lisière de cette zone abondent malheureusement des plantes invasives (Pampa, Baccharia) provenant d'autres continents et qui éliminent dans bien des cas les plantes locales.


La zone inférieure, qui s'étend depuis Axpe / Kanala  jusqu'à l'embouchure avec très forte influence marine. Ici dominent plages, dunes et bancs de sable.
Suite à une grosse tempête, les dunes de Laida ont disparu vers 1950, et l'action du vent et de la mer ont alors empêché la récupération de la flore. Depuis 1999, le "Patronato d'Urdaibai" a lancé un projet de récupération de la plage par la restauration de la dune. Les dunes sont l'habitat du littoral le plus inhospitalier, dans lequel vivent pourtant des plantes et des animaux singuliers, la plupart d'entre-eux en danger d'extinction.
Les dunes consolident et protègent la plage en évitant les pertes de sable. Leur stabilisation évite aussi le transport de sable vers l'intérieur de l'estuaire, limitant ainsi son ensablement.




La richesse du limon

Les rivières (Oka et Mape essentiellement) apportent des sédiments fins d'origine terrestre et la mer, qui a perdu de sa force dans la barre de Laida transporte des sédiments d'origine maritime. Cette rencontre entre marées et rivières provoque le dépôt des sédiments dans les zones d'inter marées et se forme alors le limon, un substrat fin et vaseux. 
 

C'est dans ce limon que commence le cycle de vie du marais et des études ont démontré que dans ces zones marécageuses, la quantité d'aliments générée est 7 fois supérieure à celle produite par un champ de blé. Dans cette vase se cachent, s'alimentent et se reproduisent d'énormes quantités de mollusques, vers et autres crustacés qui constituent l'alimentation de base des oiseaux. Leur importance écologique est indiscutable. Ils filtrent le limon à la recherche d'aliments et diminuent l'important taux de matière organique. Le marais se comporte comme une énorme dépuratrice qui transforme les résidus organiques en aliments qui, par le biais des marées enrichiront le littoral proche et favoriseront la présence de nombreux bancs de poissons.


Un sanctuaire pour oiseaux

Ici, la richesse du limon et la douceur du climat se combinent parfaitement pour faire d'Urdaibai un vétitable sanctuaire à oiseaux, le plus important du Pays-basque.
Aire de repos , aire d'hivernage ou aire de nidification, la Réserve de la Biosphère d'Urdaibai accueille plus de 240 espèces d'oiseaux dont prés de 100 visibles toute l'année.
Les oiseaux constituent l'élément  à la fois le plus visible et le plus attrayant de nos marais et nous renseignent en permanence sur le niveau de conservation de cet écosystème.


La migration


La majorité des oiseaux qui visitent Urdaibai sont nés plus au nord, dans les zones humides européennes, et certains même dans le cercle polaire arctique. Dans ces zones, les oiseaux trouvent à la belle saison l'alimentation nécessaire, mais l'été fini, cette alimentation se fait rare, le froid fait son apparition et les zones sont recouvertes par la neige ou la glace. Ils migrent alors vers le sud à la recherche de conditions physiques et alimentaires plus favorables.

Les routes migratoires sont diverses, mais une des principales voies passe par les côtes atlantiques et aboutit dans le Golfe de Biscaye. De là, les oiseaux continuent leur route plus au sud (Sud de la péninsule Ibérique ou Afrique).

Urdaibai et tous les marais du littoral jouent alors un rôle important: zone de repos, d'alimentation et parfois d'hivernage.
Le marais d'Urdaibai, au climat tempéré, devient encore plus important lorsque des vagues de froid frappent l'Europe. Les oiseaux qui hivernent plus au nord (France par exemple) se voient obligés de se déplacer de manière urgente, et la relative proximité d'Urdaibai les sauve d'une mort probable.
C'est à la fin de l'hiver (mars-avril) qu'a lieu la migration inverse, et les oiseaux rejoignent alors leurs zones de nidification, en empruntant parfois des routes différentes.
Les oiseaux migrateurs n'ont pas de frontières et leur protection, ainsi que celle de leurs habitats est une responsabilité internationale. Le moindre dérèglement local peut avoir des répercutions dans tous les pays où ces oiseaux nidifient, migrent ou hivernent et il est impératif de respecter quelques règles


Bibliographie:

Consulté le:   02/11/2013


  

La Photosynthèse












La photosynthèse a lieu dans les feuilles et parfois  dans les tiges
par lesquelles les plantes captent la lumière du soleil et du gaz carbonique de l’air pendant qu’elles absorbent de l’eau et des nutriments par leurs racines. Les feuilles grâce à leur relative grande surface utilisent l’énergie lumineuse pour transformer l’eau et le dioxyde de carbone en sucre tout en rejetant de l’oxygène dans l’air.


La fonction chlorophylliene, aussi appelé la Photosynthèse:

Grâce à chlorophylle, les feuillent son vertes et elles captent l'énergie du soleil, permettant ainsi à la sève brute (eau+sels minéraux) de monter jusqu'à la cime de l'arbre. Elles absorbent aussi le gaz carbonique de l'air appelé Dioxyde de carbone.
Le sucre, matière nutritive est faite de carbone et l'air contient aussi du carbone (CO2). La feuille est une véritable usine de travail qui transforme l'eau et les sels minéraux, venus du sol, en sucre + le CO2 qui vient de l'air en sucre et transformer la sève brute en sève élaborée, qui va descendre aux racines de l'arbre pour le nourrir. 
De ce mélange, une molécule est inutilisable et rejetée dans l'atmosphère: c'est l'oxygène (O2)


Pour bien le comprendre un petit vidéo:

lundi 14 octobre 2013

Courlis Cendré





 Son nom en :


LATIN : Numenius arquata
ESPAGNOL : Zarapito real
FRANÇAIS : Courlis cendré
EUSKERA :Kurlinta handi
ANGLAIS : Eurasian Curlew 1


 Description:

Taille 50-60 cm
Envergure. 80-100 cm
Poids F : 675-950 g, M : 575-800 g

Grand limicole brun tacheté, plus grand que le Courlis corlieu, le bec
plus long a une courbure plus régulière, les motifs crâniens du plumage diffèrent.
 Peu de variations avec les saisons et les
classes d'âge et de sexe :
au printemps se colore d'ocre-jaune vif,
en hiver la base de la mandibule inférieure est souvent rose,
 la femelle a le bec plus grand que le mâle,
le jeune en fin d'été a le bec plus court que l'adulte. 2

Habitat:

 Le Courlis cendré vit indifféremment sur des terrains secs ou humides, à l'intérieur des terres ou sur le littoral avec une préférence pour les tourbières et les landes ne dépassant pas 600 m d'altitude. En France, les principales populations nicheuses de courlis cendrés occupent la plaine d'Alsace, la Lorraine, le Val de Saône, la Bretagne et la Normandie. 3


Régime:

Le courlis cendré se nourrit à découvert dans les limons et vasières. Son long bec particulièrement adapté à la capture de vers et de mollusques sonde profondément la vase. A l'extrémité, des cellules très sensibles au toucher lui permettent de localiser ses proies. Il se nourrit parfois de baies et graines et de céréales à l'occasion. Dans les secteurs prairiaux où il niche, le courlis consomme beaucoup d'insectes et de lombrics.3


Nidification:

Le courlis cendré niche dans les prairies herbeuses, de préférence de faible hauteur, ce qui lui permet d'avoir une parfaite couverture visuelle de son territoire. La femelle pond en avril-mai (1 ponte annuelle), 3 à 5 oeufs beiges, bruns ou olive tachetés de brun plus foncé, qu'elle couvera alternativement avec le mâle pendant 27 à 29 jours. Le nid est généralement construit dans un endroit sec à végétation basse, garni de quelques herbes sèches ou de bruyère. Les poussins nidifuges se nourrissent seuls après quelques jours seulement mais ne prendront leur envol qu'au bout de 32 à 38 jours. C'est plutôt le mâle qui les élève. 3

 

Hivernation:  

Hiverne sur l'ensemble des côtes ouest-européennes et africaines.
 Les passages ont lieu en juin-novembre et en avril-mai.2


Information divers:

LA RÉSERVE DE LA BIOSPHÈRE D´URDAIBAI (BISCAYE)
LOCALISATION: À 30 km au nord-ouest de Bilbao, entre les caps de Matxitxako et d’Ogoño jusqu’à la pointe d’Arbolitz, y compris l’île d’Izaro.
km de vastes étendues de sablequi forment l’estuaire de Gernika à son
embouchure, où se mêlent eau douce eteau salée, constituent la zone humide la
plus importante d’Euskadi. Très reconnueinternationalement, elle est le lieu de reposanatidés,des spatules blanches, des mouettes et un grand nombre de enterrés dans les limons et lessables. On trouve parmi ceux-ci le courliscendré, le bécasseau, la barge à queuenoire, le chevalier gambette... On relèveaussi les chênaies cantabriques et les gisements archéologiques, et en particulier lagrotte de Santimamiñe, à Kortezubi, avecses intéressantes peintures rupestres.


Bibliographie:



Site 1: Javier Murillo
Consulté le: 14/10/13
Disponible sur: http://www.replica-animal.com/aves-posadas/87-zarapito-real-numenius-arquata.html

Site 2: Courlis cendré
Consulté le: 14/10/13
Disponible sur: http://www.oiseaux-europe.com/Oiseau-4/Courlis-cendre.html  


Site 3: Oiseaux.net
Consulté le: 14/10/13



Spatule Blanche

                           




                                                                               
                                                                  Son nom en:

                                                          Latin: Platalea leucorodia
                                                          Espagnol: Espátula                                                                                                                                   común(espátula blanca)
                                                          Français: Spatule blanche
                                                          Basque: Mohozabal zuri
                                                          Ingles: Eurasian spoonbill


Description:

Le mâle adulte en plumage nuptial a le corps, les ailes, la queue et la tête blancs. Cependant, la saison de la reproduction voit leur tête devenir plus colorée avec une zone jaune orangé autour de la base du bec. Le menton et la gorge sont nus et orange vif. Un collier jaune chamoisé plus ou moins complet se trouve à la base du cou. Les longues plumes de la calotte forment une crête ébouriffée teintée de jaune.
Le long bec est droit et cannelé transversalement avec l’extrémité en forme de spatule. Il est noir avec le bout orange vif. Les yeux sont rouges. Les pattes et les doigts sont noirs.

En plumage hivernal, le bec est d’un noir terne avec l’extrémité jaunâtre. La face est plutôt blanche, légèrement teintée de jaune. La peau orange de la gorge et du menton est restreinte. Le collier jaune est plus terne et incomplet. La crête est absente.
Les deux sexes sont semblables, avec la femelle légèrement plus petite que le mâle.
L’immature ressemble aux adultes en hiver, mais les lores et le bec sont d’abord rosâtres et les primaires ont les extrémités noires.

QUELQUES MESURES :
L : 70-95 cm
Env : 115-135 cm
Poids : 1130-1960 gr1

Habitat:

Habite les zones humides côtières, avec étendues d'eau libre peu profonde. Niche en colonies, sur les arbres généralement, mais aussi dans la végétation palustre. 2

Nourriture/Alimentation:

La Spatule blanche se nourrit de dytiques (Dytiscidés) ou scarabées aquatiques, de libellules, de trichoptères, de sauterelles, de mouches et autres espèces d’insectes. Elle consomme aussi des crustacés, des mollusques, des vers, des sangsues, des grenouilles, des têtards et des petits poissons. Elle peut aussi consommer quelques algues.
Elle se nourrit en petits groupes en marchant dans une eau peu profonde.1

Nidification:

Dès mars, les spatules blanches reviennent à leur site de nidification. Après les parades(toilettages mutuels, huppe dressée) le couple construit un nid fait de branchettes et d'algues dans un arbre ou dans les roseaux. 3 à 5 oeufs sont pondus entre avril et mai, incubés en 24 jours. Les petits commencent à voler à 7 semaines, et sont adultes à 3 ou 4 ans. 1

Hivernation:


La Spatule blanche est migratrice et hiverne plus loin vers le sud pour la race nominale du Paléarctique. 1

Informations diverses:

LA RÉSERVE DE LA BIOSPHÈRE D´URDAIBAI (BISCAYE)
LOCALISATION:
 À 30 km au nord-ouest de Bilbao, entre les caps de Matxitxako et d’Ogoño jusqu’à la pointe d’Arbolitz, y compris l’île d’Izaro.
Ces 12 km de vastes étendues de sable qui forment l’estuaire de Gernika à son embouchure, où se mêlent eau douce et eau salée, constituent la zone humide la plus importante d’Euskadi. Très reconnue internationalement, elle est le lieu de repos et d’hibernation de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs rares dans la Péninsule Ibérique, comme le héronpourpré,le cormoran, la sterne, des anatidés, des spatules blanches.3




Bibliographie:

Site 1: Oiseaux-birds.com
Consulté le: 14/10/13
Disponible sur:  http://www.oiseaux-birds.com/fiche-spatule-blanche.html

Site 2: Oiseaux.net

Consulté le:14/10/13

Site 3: Ressources touristiques naturelles
Consulté le:14/10/13
Disponible sur:







samedi 5 octobre 2013

La migration des oiseaux à Urdaibai


POURQUOI LES OISEAUX MIGRENT-ILS?

Ainsi, les oiseaux migrateurs ne partent pas pour chercher le soleil mais pour trouver une nourriture abondante. Le fait que la migration se produise au changement de saison a marqué l'esprit populaire au point de créer des proverbes comme ''Une hirondelle ne fait pas le printemps''. Le retour des oiseaux migrateurs dans les régions tempérées pour y nicher et se reproduire s'explique par la présence moindre de prédateurs et une moindre concurrence lors de la collecte de la nourriture avec les autres espèces. Le principe de la migration pour les poissons et les mammifères marins est le même : l'espèce va chercher la ressource alimentaire et la sécurité là où elles se trouvent, en fonction des saisons.3


LA MIGRATION DES OISEAUX À URDAIBAI?

Tous les oiseaux n'effectuent pas de grandes migrations et chez l'étourneau ou le rouge gorge, tous les individus ne s'envolent pas à Tl'approche de l'hiver ! Mais pour les oiseaux qui migrent, le moment du départ sonne lorsque leur habitat n'est plus assez riche en nourriture et que le climat devient trop rigoureux. Ils s'envolent en groupe même pour ceux qui vivent seuls le reste du temps, et ce, une fois qu'ils ont accumulées suffisamment de réserves. Ce voyage n'est pas définitif : la migration comprend un vol retour dès l'arrivée des jours meilleurs mais pas toujours par le même chemin.1

Les oiseaux qui migrent quittent le Sud au printemps pour venir nicher dans nos régions, profitant ainsi d'une nourriture abondante et de longues heures d'ensoleillement. Ils quittent ensuite nos régions à l'approche de l'hiver car ils n'ont plus assez de nourriture à se mettre dans le bec. Avant de s'envoler, ils mangent davantage pour faire des réserves de graisse. Ces graisses leur fourniront toute l'énergie nécessaire pour voler pendant de longues heures sans avoir à se nourrir. Ils resteront ainsi tout l'hiver dans des régions situées plus au sud. La nourriture y est beaucoup plus abondante et l'hiver moins rigoureux.2

La migration se produit en général à des périodes de changements de conditions climatiques, mais elle est en réalité due aux variations dans la disponibilité de la nourriture.

L’embouchure de la rivière Oka dans la mer Cantabrique forme la ria de
Gernika, Mundaka ou Urdaibai, l’estuaire le mieux conservé de la Communauté
Autonome du Pays Basque. Déclarée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO en
1984, ses prés humides, ses jonchaies et sa zone intermarées constituent un

site stratégique de repos pour les oiseaux qui suivent les côtes atlantiques.


Un vidéo pour mieux comprendre:




Bilbliographie:

Site (1): Espaces de sciences
Consulté: 05/10/13



Site (2): geniusinfo
Consulté: 05/10/13

Site (3): pourquois.com
Consulté: 05/10/13

Site (4): birding euskadi

Consulté:05/10/13